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Les sources et les références empoisonnéjes

Depuis le début de mes recherches, initiées il y'a 6 mois maintenant -et même avant avec le master, je me rend bien compte que la majorité de mes références sont masculines et blanches.

Le numérique étant par essence un domaine de blancs plutôt aisés, il est difficile de faire autrement quant à l'accès à des textes théoriques. Pourtant dans des philosophies progressistes, militantes, pionnières dans leurs domaines, et qui sont en lien direct avec ma recherche, je n'ai pas l'envie ni la volonté de mettre en avant des personnes comme Richard Stallmana Richard Stallman est l'initiateur du mouvement du logiciel libre. Il à défendu Marvin Minksy, professeur du MIT que j'ai cité dans mon mémoire de DNSEP en 2021 pour ses travaux avec Seymourt Paper sur le langage Logo, et qui est associé directement à l'affaire Epstein. https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Stallman, bien qu'il soit souvent nécessaire pour contextualiser une information, comme un mouvement social ou un courant de pensée.

Il me semble impossible de citer le travail de quelqu'unx, sans jamais aborder ce qui semblerait être de l'ordre de "l'intime", du personnel.

Kiffe ta race, le podcast anti-raciste

Ce podcast aborde les manières d'être une bonnjs alliéjs, auquel l'épisode numéro 13 "Comment être un.e bon.ne allié.e?" de Kiffe ta race, un podcast diffusé par Rokhaya Diallo et Grace Ly depuis 2018, tente de fournir des pistes pour y parvenir. Elles invitent dans cet episode Justine Devillaine la cofondatrice de Lallab, une association feministe intersectionnellea à définir précisément fondée en 2016 pour faire entendre les voix des femmes musulmanes. Un des objectifs principal de l'association est de donner la parole au concernées. Il faut reconnaître que les minorités sont toujours invisibilisées, au profit de la "norme" hégémonique. Comment elle est rentrée dans l'association? Ne se serait pas dis "je vais travailler sur les femmes musulmanes" si elle n'avait pas rencontré ces femmes -> à demandé ce qu'elle peut faire. Ne voulais plus lutter dans les milieux féministes mainstream blanc, qui ne luttent pas pour toutes les femmes. Choix de lutter pour les femmes les plus marginalisées.

“NOTES AUX AUDITEURICES
Des propos dénoncés à juste titre comme validistes par certain·es de nos auditeurices que nous remercions pour leur exigence bienveillante et leur vigilance – ont été tenus par les animatrices en fin de programme (de 46’16 » à 47’27 »). À leur demande, Binge Audio a procédé à leur suppression. Les animatrices tiennent à présenter leur excuse pour la teneur offensante et oppressive de ces mots. À ce sujet, une émission consacrée au validisme sera prochainement enregistrée.“

Dans le descriptif d'un podcast de Kiffe ta race 86, @decolonisonsnous : la lutte connectée, Par Rokhaya Diallo et Grace Ly https://www.binge.audio/podcast/kiffetarace/decolonisonsnous-la-lutte-connectee

Quand on est pas la cible d'actes ou de propos racistes, comment peut-on soutenir les victimes directes et lutter à leur côtés? Comment réagir quand on est témoins d'actes ou de propos offensants? La sagesse populaire assure que "qui ne dis mot consent", ce qui revient à dire que lorsqu'on reste silencieux face à une oppression on se range du côté de l'oppresseur, bref, comment être unj bonnjs alliejs ou unj bonnj complice?

Tu ne sais pas de quoi tu parles : NON, qui je suis pour te dire que ton aliénation est pire que la mienne. A l'inverse, Donna Haraway qui dis que les personnes assujettis ne sont pas "capables" de prendre du recul sur leur situation... Peut-être les 2 ? Il faut laisser les personnes parler mais il faut aussi mettre en evidence les opressions systémiques?