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Texte en attente, en vrac, en cours, en désordre,

Copier-coller le code: L'idée d'un partage absolu des ressources et de la création? Dans certains contextes, il y'a une volonté d'obscurcir le code, d'obfusquer.

Des environnements comme GéoTortue, ou Sonic Pi qui simplifient énormément l'abstraction des langages - ce sont ce qu'on appelle des langages de haut niveau, - vont également dans cette direction.

En effet, la documentation des projets prend une place importante dans la culture du libre, puisque c’est surtout grâce à elle qu’est possible la transmission de ces savoirs - le code sans commentaires, explications, ne peut qu'être cryptique. Ce n'est pas pour autant que l'apprentissage de la programmation est une tâche facile, et la réticence de nombreuj personnes face à la simple vue du code est toujours fréquente.

Les forums, les tutoriels, la mise en place de nouveaux outils permettant le partage des ressources autour de la programmation sont essentiels.

(La culture DIY, mais aussi la réappropriation par le marketing: Anthony Masure, «Makers : Fable labs ? », Strabic.fr, janvier 2013, https://www.anthonymasure.com/articles/2013-05-makers-fables-labs-chris-anderson)

Vivien Philizo, dans la revue Signe, Graphisme et Transgression Sur le graphiste amateur, commercial, auteur, savant. Comment on en est venu à détourner les codes, à reprendre ceux de la culture pop. Sur le vernaculaire, terme emprunté à la linguistique pour désigner le langage que l'on utilise dans le quotidien, loin des normes et des pression de la langue dominante.

Appliqué au domaine du graphisme, ce terme désigne un vocabulaire et une syntaxe visuels. Le vernaculaire représente alors toutes les formes non légitimes, les « sous- cultures » ou pratiques alternatives, comme autant d’identités visuelles à découvrir, à exploiter, à citer, à récupérer ou à détourner.

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Le designer cherche à résoudre des problème, et conçoit des apps, des logiciels pour résoudre ces problèmes. Internet -> possédé par quelques grandes entreprises. Un bon logiciel est-il nécessairement un logiciel avec beaucoup d'options? La volonté d’opacifier les logiciels. La course a la simplicité pour læ utilisateurj, le désir de ne plus perdre du temps? Les licences?

En soi, il n’y a pas de mal à ce qu’un logiciel soit programmé par plusieurs développeurjs compétentjs, et de payer pour ça. Le problème avec Adobe, c’est qu’il est impossible d’avoir le contrôle sur de nombreux points. Le fait que les mises à jour soit incessantes, l’impossibilité d’ouvrir un fichier d’une ancienne version… Jurg Lheni à tenté avec Scriptographer mais il n’a pas souhaité continuer a mettre à jour car c’était trop de travail. Mais aussi comment le logiciel lisse les formes, et oriente selon une certaine voie. Comment ? Le set d'outil du/de læ designer c'est ÇA -> brush, ciseau, feuille. Cette idée de concevoir un set d’outils qui serait plus ou moins adapté à toustj? Tente de reproduire le réel, mais ne fais que camoufler. Peut être penser des outils de création non massivement multi-utilisateurjs, et donner la possibilité au utilisateurjs de se concevoir leurs outils.

Le camouflage des données En quoi situer un outil économiquement est-il important? Le manifeste de l’ingénieur critique https://criticalengineering.org/fr

Donne à voir aux utilisateurxs ce qui est impalpable (les données, les systèmes invisible ou incompréhensibles) pour renverser cette asymétrie de pouvoir entre læ développeurx qui sait et l’utilisateurx… utilisé. Les ingénieurx·s formatés à l’entreprise sans la questionner? La solution des workshops pluri-disciplinaires pour les inviter à se questionner sur l’impact et les enjeux des produits qu’iels conçoivent.

Techno-critique des imaginaires, Pierre-Antoine Charch?? Et Olaf Avenati, dans Azimuts .. à préciser

« La vie privé n’a presque plus aucune valeur aux yeux de nos contemporains » « Un commun est une ressource naturelle ou culturelle, accessible à tous les membres d’un groupe humain »

p15 Comment brouiller les pistes? Camouflage. Obscurcir un programme p75 La vie privé p93

« Dans le futur, qui sait comment seront traitées nos données? Il y’a une asymétrie de pouvoir et donc des savoirs, nous ne savons pas ce qu’ils (les institutions, les possesseurxs/détenteurxs de données) font, mais eux savent ce que nous faisons »

p108

"Ils auront ou ont déjà la possibilité de te refuser un emploi, un logement, un crédit. Le retrait est impossible, nous sommes déjà enregistrés de partout. Pas de binarité dans les choix, c’est plus complexe que ça, une histoire de compromis." P127 sur l’utilisation du mensonge, philosophie.Edward Snowden.

Obfuscation, la vie privée mode d’emploi, Helen Nissembaum, Finn Brunton, C&F éditions, 2019

L’interface à pris une telle place qu’on ne sait plus ce qu’est une arborescence de fichiers. Elle contribue à obscurcir les systèmes.

Le logiciel libre n’est pas une solution miracle. Les données sont alors potentiellement utilisables par des tiers. Google propose beaucoup de logiciels libres, ce qui n’est pas forcément une bonne chose. Les entreprises américaines ont une place prépondérante majeure dans la diffusion des logiciels, de part leur agressivité commerciale notamment. Lors de la pandémie, de nombreuses institutions se sont tournée vers des logiciels comme Zoom ou Google Drive. Les raison sont multiples: La stabilité, l’accessibilité, la gratuité ou le faible coût… Comment faire changer les choses et pourquoi?

Le DIY: mettre en place des ressources à disposition.

En quoi est-il intéressant pour læ designerx de concevoir ses propres logiciels? -Apprendre à décoder avant de coder. Je pense aussi qu’en tant que designerxs, nous avons aussi le pouvoir de mettre a disposition nos ressources pour désopacifier les outils, notamment en transmettant nos savoirs via la documentation de ce que nous conçevons. La transparence passe par l’empouvoirement des personnes, la possibilité d’accéder à l’information mais surtout aux techniques nécessaires pour l’obtenir, d’ou l’utilité de mettre en avant ce genre de pratiques. -Le data detox kit, qui informe sur comment agir pour reprendre le contrôle sur ses données https://datadetoxkit.org/fr/home/ -Relearn est une expérience collective qui se présente sous la forme de workshops, ou sont accueillis des personnes, enseignantxs, étudiantxs, artistes de tout horizon et discipline. L’objectif de cette rencontre est de partager des savoirs ensembles, d’apprendre ou de réapprendre en dehors des paradigmes traditionnels de l’éducation. « Relearn recherche des méthodes et moyens conviviaux, expérimentaux et déviants dans les domaines du design, de l'informatique et de l'éducation, remettant en question les rôles et séparations habituels dans ces domaines (enseignant/étudiant, développeur/utilisateur, art/vie…). La culture libre et le logiciel libre jouent un rôle fondamental à Relearn, car ils facilitent une approche différente des outils que nous utilisons couramment dans nos pratiques et nos vies. Par exemple, elle peut nous permettre de comprendre l'influence que les outils eux-mêmes exercent sur la manière dont ils sont utilisés, ou les différentes relations sociales et économies qui se forment entre ceux qui les créent et les utilisent. Une telle approche interrogative de la technologie semble urgente, à une époque où de plus en plus de questions sociales, politiques et personnelles sont abordées par des moyens uniquement technologiques.»

Clémence Seurat conçoit avec ??? le projet Blockchain kidz, un projet ou iels se sont intéressés à cette technologie en se documentant sur le sujet et en mettant en forme un site web. Iels ont invités une fois par moi des artistes, des chercheurxs, des designerxs, des activistes à rendre compte des nombreux espaces de reflexion ouverts par la technologie blockchain. Bruno Latour: L’outil sociaux-technique n’est pas indépendant de son contexte, la technique n’est pas neutre. Identifier les acteurxs d’une controverse mais surtout proposer autre chose que l’idée majoritaire, la vision ou la parole dominante.

Les lanceurxs d'alerte

La CRIIRAD est un laboratoire indépendant situé à Valence, elle dénonce les problématiques liées à la désinformation des habitantxs face au nucléaire, et il est capital que ce genre d’initiative continue à exister pour prévenir et informer — écrire + sur ce qu’à fait la CRIIRAD — « Quand on à le savoir et la connaissance, on ne peut plus se laisser faire. » « Nous vivons dans le mensonge et la désinformation. » entendu lors du webinaire de la CRIIRAD

Le mauvais côté: le marketing des makers (cf anthony mazure)

L’auto-hébergement

Héberger soi même avec YUNOHOST, démocratiser l’auto-hébergement: nécessite d’avoir confiance envers les utilisateurxs qu’on héberge. « YunoHost est un logiciel sous licence libre, entièrement communautaire, et reposant sur des applications elles-mêmes communautaires et souvent libres (Roundcube, Baïkal, etc.). » https://www.ffdn.org/ Fédération des fournisseurs d’accès Internet Associatifs "FL0SS" (free/libre and open source software); « Nous pensons que la décentralisation d’Internet, et la reprise du contrôle et de la responsabilité des données et services par les citoyens est un enjeu crucial pour garantir une société libre et démocratique. », YUNOHOST « À l’heure actuelle, YunoHost est maintenu uniquement par une équipe de bénévoles travaillant pendant leur temps libre. Il n’y a pas d’argent impliqué dans le projet (hormis quelques frais de serveurs et stickers :P). »

Sur les interfaces, et le degré de technicité du designeurx

Jusqu’à quel degré de technique et de complexité doit se confronter le/la designer·euse·x? Le dialogue avec la technique, aller-retours entre la techniques et les formes. Pourquoi avons-nous besoin d'interfaces, en avons-nous même besoin?

La collaboration en ligne, logicielle

La pratique du live-coding: Ch◉re◉graph◦ng C◉d◦ng ↭ ↝ tales from real-time collaborative audio-visual coding ↜ La collaboration c’est entre toi et les gens avec qui tu performe, ou même toi tout seul si tu te génère ton propre programme autonome. Le magazine grand échelle est un bon exemple de collaboration mais la collaboration n’est pas là, aucunxs des auteurxs ne se parlent. Le fait d’alimenter des forums pour partager les connaissances, la communauté Blender, toutes les communautés logicielles en général… La collaboration sur un même capteur/ ordinateur/ smartphone. M.A.J -> Les arts codés sont des lieux de convergence et d’hybridation entre savoirs faire traditionnels et numériques.

Le métaverse

L’avènement du métaverse par Facebook n’est qu’une continuité du rêve de domination mondiale de la géante multinationale, pour capter encore plus de données d'utilisateurxs.

(l'activisme dans ma façon de concevoir le design)

Bien que j'avais déjà commencé à prendre conscience de la portée politique de l'action de ne plus utiliser de logiciel propriétaire en tant que designeuse graphique, et de l'activisme que ça représentait, je pense qu'aujourd'hui la dimension activiste, militante à pris une envergure dont je n'imaginais pas. Moi, qui ai toujours revendiqué de faire des choix apolitiques, qui ne me suis jamais mêlé de ce qui ne me concernais pas, qui pensais juste produire des formes graphiques, qui prenait ça pour un jeu.

J'avais pourtant bien l'impression de l'avoir, cette position de pseudo-neutralité, quand j'ai écris Écrire le dessin mon mémoire, dont le titre m'a été agilement proposé par Annick Lantenois. Elle y avait établi ce parallèle entre l'écriture que l'on pourrait définir largement par «tout système de représentation graphique», dont l'étymologie vient du grec "graphein" qui veut dire à la fois "écrire" et "peindre", et son très proche voisin, le dessin, provenant de l'italien disegno «représentation graphique», qui donnera plus tard le "design".

Dans ce mémoire, je tente une petite exploration de l'histoire de la programmation, au travers de figures de l'art génératif des débuts de l'ordinateur. Je m'intéresse à l'écriture du code, aux formes qu'il peut prendre, sans forcément saisir toutes les subtilités. Finalement, je prend cette distance, que j'imaginais indispensable pour tout travail de recherche. Je pense qu'en décrivant peut-être assez précisément les choses, je serais neutre.

Je crois bien qu'aujourd'hui j'ai dépassé tout ça. Je crois avoir compris que la neutralité n'existe pas, que tout ce qui nous entoure n'est pas dénué de contexte, que derrière chaque objet, chaque phrase, chaque mot, chaque pensée, se cache une histoire. Une histoire pas toujours composée de héros, de conquêtes, de victoire, d'innovation, de progrès, d'amour ou de joie.

Cette volonté de s'émanciper des logiciels propriétaires comme par exemple la suite Adobe, à été mon point de départ pour mener cette recherche. Après toutes ces années à étudier le design graphique, à apprendre ces logiciels par cœur, à suivre tout ces tutoriels, qu'est ce qui à bien pu me pousser à les abandonner? A remettre en question finalement tout ce système, basé sur l'accumulation du savoir technique, qui te loue de la créativité et qui te propose même des techniques pour avoir des idées rapidement. Remettre en question cet apprentissage du design, qui ne regarde que les méthodes de créations, les procédés générateurs de formes et qui te parle de technologies innovantes, sans jamais aborder les violences systémiques qui les entourent. Comment, si il est encore utile et necessaire de designer, concevoir un design véritablement sincère, un design "qui aide les gens en créant des produits ingénieux"aA critical statement, par Sophie Thurner le 28 février 2022 https://futuress.org/magazine/a-critical-statement/.