poche
crédits
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♪♫
♪♫La nature chante:
"forbidden-forest"
La typographie Sinistre-S†Caroline de Jules Durand http://collletttivo.it/
✒Les paillettes inclusives de Roxanne Maillet. Je retrouve pas le lien pour les télécharger :^(
✒La typographie Meteor de Marie Deloffre, utilisé pour le titrage d'introduction du site, ainsi que pour les stickers papillons. Disponible sur fonderiz
Le tutoriel que j'ai suivi pour la programmation HTML5 Canvas and JavaScript Mario Game Tutorial
Le tutoriel que j'ai suivi pour l'effet sur la typographie style métal/argent en intro Effet de chrome rond pour vos logos dans Photoshop
Musique réalisée avec l'environnement de live-coding Sonic Pi
Certains dessins ont été faits avec un outil que je suis en train de développer ici!
Les icônes sur unilist, de Raphaël Bastide https://unilist.raphaelbastide.com/
Le site Comment écrit-on en inclusif déjà ? https://eninclusif.fr/ pour le titre du projet!
Les sites où j'ai trouvé les images libres de droit Pixabay et Wikimedia
Les amix Laura Ego et Evan Col-Eyraud et leurs avatars méga stylés!!
Les chercheureusex du CyDRe au top et toujours de bons conseils
L'unité de recherche numérique pour leur implication malgré toutes les galères pour concrétiser cette expo! Mutanx & Momix
Cet espace web est peut-être destiné à être contributif/évolutif, alors si vous avez des propositions de choses que vous aimeriez intégrer (avatar, textes, bref tous médias confondus), c'est ici samantha.zannoni@etudiant.esadse.fr. Également si vous avez des remarques, des suggestions, ou des critiques!
Sinon, mon instagram: Samosa.hana
☟ Inventaire
Photo de gus 1 Photo de gus 2 Le pdf de savoirs situés, donna haraway Une note ou il est inscrit: "Voici l'instagram de @cestquoicetteinsulte, dans ses stories a la une il y'en à une qui s'appelle Pygmalion (attention il y'à 2 parties) ou elle revient sur ce mythe, elle fait aussi pleins d'autres analyses d'un point de vue transféministe sur la mythologie grecque!" Accès à son instagram ici! Une note ou il est inscrit: " Compte-rendu/traduction de l'introduction du Glitch feminism, A manifesto | Legacy Russell(She), 2020, éditions Verso

Première partie: Legacy Russell se situe

Legacy Russell débute le manifeste par le récit de son adolescence, en nous dévoilant le nom de son premier d’avatar : LuvPunk12. Elle à grandi près de la Place Saint-Marc — une rue de l'East Village, À Manhattan. Elle y a appris comment construire et performer son genre, au côté d’enfants punks, de drags queen et de la culture Boricua. LuvPunk12 est devenu l’amalgame symbolique de toute son adolescence. Elle à trouvé ce nom par hasard, quand elle à vu «LUVPUNK!» sur un autocollant en forme de cœur rouge bonbon collé sur une cabine téléphonique à l'extérieur de son immeuble. Elle à arraché le sticker, et l’a arboré fièrement sur son classeur de la marque Trapper Keeper.
//LuvPunk12, son premier identifiant de tchat, était une performante naissante, une exploration d’elle du futur. À ce moment, son corps était jeune, elle était: Noire, identifiée femme, femme, queer. Elle n’avait pas de pause dans le monde réel, qui lui rappelait en permanence ces identifiants qui lui collaient à la peau. Mais en ligne, elle pouvait être qui elle voulait. De 12 ans, elle est passée à 16, à 30, à 70. Elle à grandit, vieillit, est morte. À travers ce récit et ce changement de forme, elle était ressuscitée. C’était sa première expérimentation de la performance du genre. Sa féminité s’est métamorphosée, elle à exploré la masculinité, à élargit le concept de "féminité". Elle a joué avec les dynamiques de pouvoirs, échangé avec des étrangerxs sans visages, a reprit le pouvoir en créant de nouvelles identités. Elle à glissée dans et hors des peaux numériques. Elle est une native du numérique. Loin du clavier / Away From Keyboard, le East village était en pleine gentrification. Les communautés mixtes dans lesquelles elle avait été élevée disparaissaient lentement. Petit à petit, elle devenait étrangère à son propre territoire, vestige d’un chapitre passé de New York.
"Au-delà du seuil de ma porte, ma féminité queer s'est trouvée, elle aussi, dans un passage vulnérable à travers les canaux de l'hétéronormativité du collège. Mon corps prépubère était épuisé par les mœurs sociales, fatigué qu'on lui dise de prendre moins de place, qu'on le voie et qu'on ne l'entende pas, qu'on l'efface systématiquement, qu'on le supprime, qu'on l'ignore. Tout ce que je voulais faire, c'était bouger. Mais dans la lumière du jour, je me sentais piégée, toujours en train de bouger, mal à l'aise sous le poids de l'observation hétéronormative blanche incessante."
" Il était clair pour moi, alors que je me tenais à une intersection volatile, que la binarité était une sorte de fiction. "

L'avatar permet de s'échapper de la réalité opressante, de jouer avec les codes, les limites, d'expérimenter le genre

Pour s’échapper de cette réalité oppressante, patriarcale et hétéronormative, la subversion est passée par le remix numérique, à travers une recherche de site d’expérimentations ou elle pouvait explorer son identité, ouverte et prête à être lue par celleux qui parlait sa langue. Ce que le monde, AFK lui offrait n’était pas assez. Elle voulait, demandait plus. La construction du genre binaire à toujours été précaire: « Elle est une invention immatérielle qui, dans sa viralité toxique, a infecté nos récits sociaux et culturels. Pour exister au sein d'un système binaire, il faut supposer que notre moi est immuable, que la façon dont nous sommes lu dans le monde doit être choisie pour nous, plutôt que par nous[...]»

Les minorités subissent des opressions, iels ont besoin de se retrouver, de créer des espaces ou iels s'évadent

Les oppressions que subissent les personnes Noires, queers, personne identifiées femmes limitent leurs mouvements dans l’espace physique. Besoin d’inventer des espaces pour s’évader: « C'est ici, dans cette perturbation, avec notre congrégation collective à ce carrefour trippant et trébuchant du genre, de la race et de la sexualité, que l'on trouve le pouvoir du glitch. »

Introduction du glitch:

Le glitch est une erreur, une faute, un défaut de fonctionnement, une défaillance. Dans la culture technologique, le glitch est une source d’anxiété, qui indique que quelque chose se passe mal dans le programme. Cette anxiété, nous l’avons intégrée, et nous la retrouvons lorsque notre voiture tombe en panne, que nous sommes bloqués dans un ascenseur, qu’il y’a une panne d’électricité. Le genre est un mécanisme qui fait partie de la grande machine qu’est la société. Le genre à été utilisé comme une arme contre la population. L’idée du « corps » porte cette arme: le genre enferme le corps, le protège de devenir illimité, de réclamer l’infinité vaste, de réaliser son vrai potentiel.

Le genre enferme le corps

Nous utilisons le « corps » pour donner une forme matérielle à une idée qui n’a pas de formes, un assemblage abstrait. 
"Le concept de corps abrite en lui des discours sociaux, politiques et culturels, qui changent en fonction de l'endroit où le corps est situé et de la manière dont il est lu." Le corps exécute le genre comme une partition, guidé par un ensemble de règles qui valident et vérifie l’humanité de l'individu. Le corps qui repousse les limites de l’application des pronoms, ou qui reste indéchiffrable dans l’application binaire est un corps qui refuse d’executer la partition. Cette non-performance est une défaillance, un glitch. Ce glitch est une forme de refus. C’est ce que fait le glitch féminisme: le glitch est célébré comme un refus, une stratégie active de non-performance.

Le corps est politique

Le glitch féminisme analyse la notion de glitch provenant du domaines des machines et du numérique pour voir comment cela peut faire lien avec des problématiques IRL - in real life. « En déployant Internet comme matériau créatif, le féminisme glitch regarde d'abord à travers le prisme des artistes qui, dans leur travail et leurs recherches, proposent des solutions à ce matériau trouble du corps. Le processus de matérialisation fait apparaître des tensions, ce qui nous pousse à nous interroger : Qui définit la matière du corps ? Qui lui donne de la valeur et pourquoi ? »

Le corps imaginaire, fabriqué, marchandisé pour devenir un capital

Parfois, paradoxalement, on à vraiment l’impression que tout ce que nous avons c’est le corps. Au quotidien, toutes les agressions qu’on subit, marquée comme neutre dans leur banalité, sont en fait violente. La violence perçue comme neutre de l’attente qu’on à du corps dans sa performation de la binarité. Le glitch feminisme nous incite à considérer l’entre deux comme une composante essentielle de la survie, ni male ni femelle, mais un spectre que nous pouvons être habilités à choisir et à définir. Le glitch féminisme est dissident, s’oppose au capitalisme.

Le monde digital offre un espace potentiel avec lequel nous pouvons jouer.

A travers ce monde digital, nous en faisons de nouveau et nous osons modifier le notre. Le corps trouve dans le glitch sa genèse (Manière dont une chose se forme, se développe)
!!! prochainement disponible !!!
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Laura
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Où suis-je...?
Impossible d'aller par ici...
Un livre! Je le met dans ma poche.
Une statue... Tiens, il y'a un morceau de papier accroché en bas. Je le met dans ma poche.
À suivre...
(Les conversations s'activent en cliquant sur les bulles!)
Bonjour! Sois læ bienvenux dans notre page web!
Je ne comprend rien... Qui êtes-vous?
Qu'est ce que je fais ici??
Merci, je vais continuer ma route.
Sois-rassuréex! Tu es en sécurité ici. Je me présente, mon nom est spriteFleure1, et en fait, je suis un png* le Portable Network Graphics (PNG) est un format ouvert d'images numériques Wikipédia , bien que j'ai l'air d'un gif* Le Graphics Interchange Format littéralement « format d'échange d'images » Wikipédia ! Je suis aussi un pnj* personnage non-joueur et... enfin, on peut en avoir pour longtemps si on rentre dans les détails.
Comme tu peux le remarquer,si tu veux plus d'infos, tu peux cliquer sur les petites étoiles dans les conversations: *C'est magique! Des infos apparaissent✿☆☺. C'est valable pour toutes les * bon ça suffit maintenant...☝ que tu verras au cours de ta navigation sur notre page web.
Aussi, si tu rate quelque chose, ou que tu veux relire, tu peux accéder à toutes les discussions que tu as eu avec la bulle au trois petits points en bas à gauche. Tu peux également cliquer à nouveau sur les personnages pour relancer le dialogue.
Je suis désoléx, je n'ai aucune idée de ce que tu fais ici... Tout ce que je peux te dire c'est que nous sommes dans une page web, qui ressemble fortement à un jeu de plateforme... J'espère cependant que tu trouveras des réponses à tes questions.
Peut-être que ce papillon pourra t'aider.
Que me vaut l'honneur de cette visite?
Bonjour...Qui êtes-vous?
Avez-vous une idée de ce que je fais ici?
Merci, je vais continuer ma route.
Mon nom est Legacy Russell. Bien entendu, je ne suis qu'une de ses multiples représentations, et tout ce que je dis (sauf précisé) est une interprétation libre et totale de Samantha, la programmeuse. Je suis ici car il parait qu’un des livres que j’ai écrit aurait quelque chose à t’apporter.
Bien sur. Le livre que j’ai écrit s’appelle Glitch feminism, A manifesto* Legacy Russell(She), 2020, éditions Verso. Dans ce livre, je tisse des liens entre le glitch dans la culture technologique - qui est une erreur, une faute, un défaut de fonctionnement, une défaillance, et l’idée du genre, qui selon moi enferme le corps *« When we gender a body, we are making assumptions about the body’s function, its sociopolitical condition, its fixity.»
Je crois que le corps qui repousse les limites de l’application des pronoms, ou qui reste indéchiffrable dans l’application binaire est un corps qui refuse d’exécuter la partition. Cette non-performance est une défaillance, un glitch. Ce glitch est une forme de refus. C’est ce que fait le glitch féminisme: le glitch est célébré comme un refus, une stratégie active de non-performance.
Je parle également de l’avatar dans les jeux-vidéos, et de comment il m’a permis de m’échapper de cette réalité normative. Quand j’avais 12 ans, mon corps était jeune, j’étais: Noire *«In this text I will celebrate the use of capital B for “Black”. “Blackness” will maintain lower case b in the interest of making space for the ontological framework that blackness proposes across a cultural, social, political discourse.», femme, identifiée comme femme, queer. Je n’avais pas de pause dans le monde réel, qui ne cessait de me rappeler ces identifiants qui me collaient à la peau. Mais en ligne, je pouvais être qui je voulais.
J’ai pu performer différents corps, j’ai joué avec les dynamiques de pouvoirs, j’ai métamorphosé ma féminité, j’ai exploré la masculinité, j’ai élargi le concept de « femme ». Je reprenais le pouvoir en créant ces autres moi, car ce que m’offrait le monde AFK*Away From Keyboard, loin du clavier ne me suffisait pas.
Si tu veux plus d’informations, prend ceci. *Legacy vous offre une étrange feuille A4*. Tu peux accéder à ton inventaire qui se situe en haut à droite de l'écran. Tu es libre de consulter ce que tu as dedans à n’importe quel moment.
Ce que je t’ai donné est une prise de note plus précise sur mon livre. Tu peux également trouver d’autres informations ici *https://www.legacyrussell.com/et aussi m’écouter parler en vrai.. ou presque *https://www.youtube.com/watch?v=DqNPgd5B3io J’espère avoir pu t’aider dans ta quête.
Je ne sais rien de plus, si ce n’est que quelques ressources sont disponibles ici, pour toi. C’est peut-être pour ça que tu es ici.
Bonjour à toi.
Bonjour, pouvez-vous me dire qui vous êtes?
Avez-vous une idée de ce que je fais ici?
Merci, je vais continuer ma route.
Mon nom est Gus, je suis un personnage du royaume de Lothric, au sein de Dark Souls 3. J'ai été conçu par Evan Col-Eyraud*Evan est étudiant au Cnam-Enjmin en Master d'ergonomie. Avant ça, il à étudié 5 ans l'ESAD Valence en option Art. Dans plusieurs de ses travaux, il interroge le potentiel créatif du jeu vidéo lorsqu'il est détourné par læ joueurxs de son gameplay principal.. J'ai été invité ici pour te parler d'un texte que j'ai écrit spécialement pour toi. Il s'intitule : Les avatars et leurs multiples perceptions
"Tout joueur s’est un jour vu incarner un personnage virtuel lors d’une session de jeu. L’appréhension du joueur et le lien affectif qui peut naitre de cette relation est laissé au libre arbitre de chacun.
Si certains voient une opportunité d’incarner le fantasme de leurs désirs, d’autres s’amusent à créer des monstres sadiques, pourtant tous développent une forme d’attachement à la modélisation 3D qu’ils ont créé et contrôlent.
Pour ma part j’ai toujours aimé profiter de cette occasion de se réinventer pour proposer des versions idéales de moi-même, selon des standards subjectifs. Ces personnages aux caractéristiques changeantes, portent tous le même nom : Gus.
Se réinventer passe donc par l’incarnation d’un corps mais aussi d’un nom, d’un personnage. J’ai adopté ce moi 2.0, et répond aussi bien au nom de Evan que de Gus, tout est ici une question de contexte.
Pour pouvoir incarner un personnage au sein d’un environnement virtuel, le joueur doit être en situation d’immersion, mais avant tout de présence.
Nous pouvons en compter trois types. La présence spatiale, qui se traduit par le sens de l’orientation du joueur et la perception d’objets. La présence sociale, amenée grâce à l’interaction avec les acteurs et autres intelligences.
Et enfin l’auto-présence, directement liée et la perception de soi au sein d’un environnement virtuel (Stanney et Salvendy 1998). C’est cette dernière forme de présence qui est à mon sens la clef de l’incarnation d’avatar chez le joueur."* Evan Col-Eyraud Gustav Rogers L’épopée de Gus en Skyrim, au travers d’Haafingar jusqu’en Faillaise
Je sais pourquoi je suis ici, mais je n'ai aucune idée de pourquoi tu es ici. Peut-être qu'une excursion dans ce monde aura des choses à t'offrir. Tiens, prend ceci, en souvenir *Gus vous tend 2 photos, vous les mettez dans votre poche*